Marché immobilier d’entreprise 2019

Le Marché de l’Immobilier d’Entreprise Français conserve son dynamisme!

En 2019, les montants investis dans l'immobilier d'entreprise français en métropole - bureaux, commerces, locaux industriels type logistique - ont atteint un total de 35,4 milliards d'euros, contre 30,4 milliards en 2018 soit une augmentation enregistrée de 16,45%.

"Un effet très grande transaction". En 2019, les transactions supérieures ou égales à 400 millions d'euros ont pesé pour 10,1 milliards d'euros, contre 7,4 milliards l'année précédente.

Outre des taux d’intérêt toujours aussi bas, les investisseurs français ont bénéficié d'une "collecte de l’épargne très dynamique". Les investisseurs américains et asiatiques sont restés présents. Parmi eux, les Sud-Coréens, qui représentent 29% des investisseurs étrangers, ont montré un vif intérêt pour l'Île-de-France avec une forte appétence pour les bureaux de la capitale, de la Défense et du croissant Ouest du Grand Paris, ainsi que pour la logistique.

La France, objet des convoitises

Sur la logistique, "le record de 2017 a été dépassé". Anglo-saxons, Français, Européens, Asiatiques... Tous s'y intéressent davantage qu'avant, tant pour diversifier leur portefeuille que pour obtenir de meilleurs rendements que dans l'immobilier d'entreprise traditionnel. "Ils sont en effet entre 4 et 5% sur les meilleurs actifs, contre 2,75 à 3,25% pour les bureaux". Ce record sectoriel s'explique en outre par la progression du e-commerce qui nécessite un nombre croissant d'entrepôts.

L’immobilier de bureaux représentait 25 milliards d’euros sur les 35,4 milliards d’euros totaux investis dans l’Hexagone durant l’année 2019. Ces investissements ont fleuri tout particulièrement dans la capitale française. Ce n’est pas moins de 3,6 milliards d’euros investis dans le quartier d’affaires très sélect de la Défense à Paris. Les conséquences du Brexit ont été finalement moins bénéfiques que prévues sur l’attractivité de l’Ile-de-France avec 2.000 à 2500 emplois relocalisés contre 4000 estimés par l'agence d'attractivité du conseil régional francilien, Choose Paris Région.

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Le Panorama du Marché de l’Immobilier d’Entreprise de Montpellier Sur 2019

Après comparaison sur l’ensemble du département de l’Hérault, abritant Montpellier, nous constatons que ce sont les locaux à usage de bureaux qui représentent la plus grande part de ces 20 dernières ventes. Contraster l’Hérault par rapport à Montpellier permet de comprendre le dynamisme entre ces deux entités.

Montpellier et ses environs forment un ensemble attractif pour l’exercice d’activités économiques de tout horizon, le commerce, le tertiaire, l’industriel mais aussi la manufacture de quoi ravir les consommateurs potentiels du département de l’Hérault aujourd’hui qui compte 1.165 millions d’habitants.

Locaux d’activités

Près de 57 300 m2 de locaux d’activités ont été commercialisés en 2019 sur le territoire couvert par l’Observatoire comprenant 40 communes autour de Montpellier, soit une baisse de 30% par rapport à 2018 liée principalement à une pénurie de l’offre.

76 transactions ont été réalisées pour 33 992m2 de locaux d’activités placés en 2019. Le marché des locaux d’activités est principalement un marché de seconde main (88% des surfaces échangées contre 83% en 2018) et en majorité en location (52% contre 57% en 2018). => Petite baisse de la location de 5 points.

La surface moyenne des locaux d’activités placés est en baisse et s’élève à 447 m2 en 2019 pour 671 m2 en 2018. Contrairement aux deux années précédentes, il n’est recensé aucune opération de plus 5 000 m2. La majeure partie des projets concerne des relocalisations (37% des surfaces). Les projets de création arrivent en 2ème position (32%) devant les extensions (30%).

Les zones Est et Sud cumulent 83% des surfaces transactées et des transactions. La commune de Montpellier accueille 26% de la demande placée en m2 devant Mauguio (19%).

Les bureaux

En 2019, 102 172 m2 de bureaux ont été commercialisés sur le territoire couvert par l’Observatoire, un résultat très satisfaisant malgré une baisse de 2% par rapport à 2018.

Les produits en location constituent 82% des surfaces échangées (18% pour les acquisitions) et les bureaux de seconde main 62% (38% pour le neuf). La surface moyenne des bureaux est en hausse. Elle s’établit à 303 m2 en 2019 (259 m2 en 2018). Les bureaux de plus de 1 000 m2 représentent 5% des transactions réalisées en 2018 (comme en 2018) et 44% des surfaces (39% en 2018).

La part des clientèles locales et régionales en 2019 constitue 62% des transactions (63% en 2018) mais pour 28% des surfaces (35% en 2018). La clientèle nationale compte encore pour 45% des surfaces placées (47% l’année dernière) et il faut noter la part relativement élevée de la clientèle internationale cette année (27%). 

27% des surfaces placées sont destinées aux activités financières et immobilières dont le poids est en hausse régulière depuis 5 ans, et 25% aux services principalement non marchands (administratifs, éducation, santé et social).Les services aux entreprises arrivent en 3ème position cette année avec 24% du total des surfaces placées.

Provenance : Les 3⁄4 des transactions des bureaux se situent dans la commune de Montpellier avec 62% des surfaces. Près des 2 tiers des surfaces concernent des projets de relocalisation, en hausse cette année au détriment des autres modalités de projets.

Entrepôt

La dernière transaction d’entrepôt remonte au 1ersemestre 2017 et correspondait à la location d’un produit de seconde main d’une surface de 16 000 m2. Depuis aucune transaction n’a été enregistrée par les membres de l’Observatoire.

Foncier d’entreprise

Le foncier enregistre une baisse de 31% par rapport à 2018 des surfaces commercialisées pourtant déjà au nombre de 64 000 m2 environ contre 92 763 m2 en 2018. La surface moyenne des terrains s’est élevée à 3.540 m2 contre 3.092 m2 en 2018 (légère augmentation de 14,49% environ). Parmi l’ensemble, 66% de celles-ci ont été destinées à des activités relevant du tertiaire dont 34% appartenant à des services aux particuliers. Les 34% restants ont été à la destinée aux activités primaires et secondaires dont 26% dédiés au secteur de la construction.

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